En 1945, la Charte des Nations Unies énonçait pour la première fois dans un accord international le principe d’égalité entre les femmes et les hommes. Les Nations Unies célébraient leur première journée internationale des femmes le 8 mars 1975, à l’occasion de l’année internationale des femmes. Deux ans plus tard, en décembre 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait une résolution instituant une Journée des Nations Unies pour les droits des femmes et la paix internationale, à observer par les États membres dans le respect de leurs traditions historiques et nationales. (Source : UNESCO)
La journée internationale des droits des femmes est l’occasion de faire le point sur les avancées en matière d’égalité des genres et d’autonomisation des femmes, mais aussi sur les défis restants. Comment agir contre ces inégalités persistantes qui condamnent de nombreuses jeunes filles et femmes à l’exclusion et les exposent aux violences ? L’accès à l’éducation, la capacité de lire, d’écrire, de connaître son histoire, de prendre la parole, d’influer sur les décisions prises pour soi et pour les autres et de prendre sa place dans la cité constituent évidemment une clé essentielle. Pour cela, les Etats doivent mobiliser les moyens nécessaires à la scolarisation de toutes et tous.
Sensibilisons à l’égalité !
La sensibilisation à l’égalité peut être menée dès le plus jeune âge autant auprès des filles que des garçons, mais aussi des parents. Le travail sera encore long pour vaincre les mentalités patriarcales et discriminatoires : adaptation des programmes scolaires, campagnes d’éducation aux droits, à l’égalité et la sexualité des filles et des garçons, pénalisation et mesures juridiques. Mais déjà, des progrès ont lieu. De plus en plus de femmes et des jeunes filles osent aujourd’hui s’exprimer, dénoncer, revendiquer leurs droits. Et c’est là un pas majeur vers l’égalité que l’éducation a rendu possible. Ces voix sont fondamentales pour éviter les reculs en arrière sur les droits, guidés souvent par des considérations religieuses (comme l’interdiction de l’avortement en Pologne) et protéger les acquis. Elles se saisissent, comme en Tunisie aujourd’hui, de la laïcité comme un principe protecteur de la liberté de conscience qui permet l’émancipation de chacune et chacun en dehors des considérations religieuses.
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