Contexte
Le Burkina Faso est l’un des pays du monde où les taux de scolarisation et d’alphabétisation sont les plus faibles. Bien que de nombreux progrès aient été réalisés au cours de ces dernières années, la situation reste problématique : plus de 2/3 de la population est analphabète, presque aucun enfant ne fréquente le pré-scolaire et moins de 20 % d’entre eux poursuivent leurs études dans le secondaire.
- Nos partenaires veillent à ce que la parité des genres soit respectée afin d’assurer la scolarisation des filles.
Les filles sont souvent victimes de discrimination et accèdent difficilement aux soins et à l’éducation. Ainsi, c’est à tous les niveaux du parcours scolaire que le taux de scolarisation des filles est plus bas que celui des garçons. Grossesses et mariages précoces, qui vont à l’encontre des droits de l’enfant et les mettent en danger, en sont généralement la cause.
Pour tous, mais surtout pour les filles, l’éducation se révèle être un vecteur indéniable d’amélioration des qualités de vie, autant sur le plan financier que sanitaire. L’insertion de celles-ci est une priorité dans la démarche que nous élaborons avec nos partenaires dans nos parrainages.
Nos partenaires burkinabè
Les deux associations partenaires au Burkina Faso accompagnent les filleuls au cours de leur formation. Leur objectif principal est d’améliorer l’accès à l’éducation et à l’insertion professionnelle pour ces enfants issus de familles défavorisées. Une attention particulière est portée à la scolarisation des filles afin de réduire les inégalités et d’atteindre la parité.
Bénebnooma
L’association Bénebnooma, implantée à Koudougou et à Réo, au centre du pays, offre des formations professionnelles initiales aux élèves qu’elle accueille : informatique, couture, menuiserie… Elle les accompagne tout au long de leur formation pour les guider vers l’autonomie et l’insertion professionnelle.
Une garderie prend en charge les petits et leur propose des activités d’éveil. Dans ce pays où seuls 3 % des enfants fréquentent le pré-scolaire, il s’agit là d’une innovation dont on sait qu’elle multiplie les chances de réussite scolaire par la suite. Une école primaire est également intégrée au centre. La prise en charge des jeunes est donc effectuée à tous les niveaux d’étude pour les suivre et les guider dans la vie professionnelle.
- L’association Bénébnooma anime la Radio Palabre, première radio communautaire du Burkina Faso, qui a pour but d’informer, d’éduquer et de sensibiliser la population rurale.
Grâce aux parrains, l’association Bénebnooma soutient près de 200 jeunes via une bourse qui couvre leurs frais scolaires, alimentaires et de santé. Car il faut chaque année payer l’écolage pour que les établissement puissent fournir les diverses fournitures scolaires et assurer les visites médicales. Cela constitue un obstacle à la scolarisation des plus démunis.
« 80% de réussite au bac »
Les demandes des familles sont nombreuses et la liste d’attente très longue. Les filleuls n’ont souvent qu’un seul parent, ou des parents malades ou sans emploi, qui ne peuvent financer l’éducation de leurs enfants. L’association favorise l’aide aux plus jeunes pour assurer un suivi sur la durée. En 2012, les élèves ont fait des merveilles avec 80 % de réussite au bac.
Dikoson
L’association Dikoson, dans la région de Tiébélé, au sud du Burkina Faso, œuvre pour le développement agricole et la transmission culturelle et traditionnelle. Depuis toujours, elle cherche à favoriser le travail des femmes en les impliquant dans leurs activités à tous les niveaux.
- Grâce aux parrains, les enfants pris en charge par nos partenaires ont accès à une éducation de qualité.
Dikoson est partenaire de la Ligue de l’enseignement pour construire des écoles. Repérée par la délégation départementale de Solidarité Laïque en Haute-Loire, elle a mis en place une structure de parrainage en 2003 pour former des jeunes aux métiers de l’agriculture et du patrimoine traditionnel. Aujourd’hui, ce sont 68 enfants qui sont accompagnés, en partenariat avec Solidarité Laïque.
De nombreux enfants attendent un parrain pour pouvoir accéder à l‘éducation, aux soins et à des conditions de vie décente.