En 2015, l’agenda mondial du développement a été marqué par trois importants sommets mondiaux en 2015 : la 3e Conférence internationale sur le financement du développement à Addis-Abeba, la Conférence des Nations unies sur le développement durable à New York et la COP 21 à Paris. L’adoption du nouvel agenda mondial pour le développement à New York et l’Accord de Paris revêtent un caractère historique par leur dimension et ouvrent, dans un contexte mondial marqué par les inégalités, les crises et les conflits, une voie pour faire converger l’ensemble des pays de la planète vers un modèle de développement où la croissance économique serait indissociable de la cohésion sociale et de la protection de l’environnement.
Dans ce cadre, la France doit se doter d’une stratégie de mise en oeuvre des Objectifs de développement durable (ODD) et des engagements de l’Accord de Paris, ce qui implique qu’elle réexamine et, si nécessaire, adapte les priorités de sa politique de coopération internationale qui avaient été décidées en 2013 lors du dernier Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) et inscrites dans la Loi d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale (LOPDSI) de juillet 2014.
Le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer a commencé en juin dernier, et de façon concertée, la réalisation d’un « Plan national d’actions » pour les ODD. Ce Plan d’actions est pris en compte par les organisations de la a société civile du domaine de la solidarité pour le décliner dans ses actions et programmes afin de contribuer directement à sa mise en œuvre dans les territoires. Certains ODD, notamment le 4 et le 5 ont déjà vu un début de mise en œuvre dans les programmes de Solidarité Laïque à l’international comme en France.
Solidarité Laïque soutient la plupart des propositions de l’avis du CESE sur la « politique française de coopération internationale dans de cadre de l’Agenda 2030 du développement durable », et en particulier la nécessité d’une implication accrue de la société civile (cf en PJ : la synthèse et l’avis dans son intégralité)
Ce moment a été l’occasion de mettre en exergue les atouts et les faiblesses de la politique française de coopération internationale dans le cadre de l’agenda 2030 du développement durable, tout en formulant des préconisations pour l’améliorer. Cet avis a été adopté à l’unanimité avec 169 votes pour sur 169 votants.
Consulter la restitution de Philippe Jahshan :