Nous sommes dans les années 20 lorsque l’idée de vacances payées naît en France, dans le programme du Front populaire. Elu en mai 1936, il faudra néanmoins attendre les Accords de Matignon un mois plus tard pour voir inscrire dans la loi deux semaines de congés pour tous les travailleurs.
Si à l’été 1936, les routes et les trains sont envahis de vacanciers qui, pour beaucoup, partent pour la première fois de leur vie, le tableau est tout autre aujourd’hui. En moyenne un Français sur trois ne quitte pas son lieu de vie pendant ses congés, souvent faute de moyens.
L’accès aux vacances pour le plus grand nombre est devenu un indicateur social et un signe d’intégration. De fait, ne pas partir, c’est être exclu de la société.
Avec l’Agence nationale pour les chèques-vacances, les bénévoles de nos délégations départementales et de nos organisations membres, nous menons depuis de nombreuses années un programme pour sortir des familles défavorisées de leur univers quotidien. Un coup de pouce qui leur permet de resserrer les liens, d’appréhender les autres autrement mais aussi de briser l’isolement.