La laïcité, elle permet, elle ne contraint pas, elle autorise, elle n’interdit pas, elle rassemble, elle ne divise pas, elle a vocation à faire que chacun, chacune d’entre nous respire de tout son être, de toutes ses convictions, sa foi, en un dieu ou en autre chose, ou en rien, elle n’a pas vocation à nous asphyxier sous un prétexte ou un autre. Elle ouvre des horizons, elle permet la rencontre entre des individus qui sans cela s’ignoreraient ou se feraient la guerre, elle ne délimite pas, elle ne crée pas de frontières infranchissables. Elle est vecteur de paix et non d’affrontements.
Or, se rassembler, faire société ensemble, vivre ensemble sont bel et bien des principes de paix, rendus possible grâce à la loi de 1905.
Par la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, la promotion de l’égalité pour toutes et tous devant la loi et la garantie de la liberté de conscience, la laïcité conditionne la démocratie.
Alors ce 9 décembre, journée de la laïcité, doit être une journée de célébration d’une liberté qui nous est chère et fonde nos rapports aux autres dans cette grande cité que la planète est devenue et qui a besoin d’être peuplée de citoyennes et de citoyens, de celles et ceux qui respectent la dignité et la singularité des autres quels que soient les origines ethniques, les convictions, religieuses, le genre, les préférences sexuelles, le statut social etc. Et ce grand acquis de notre démocratie il nous appartient de le faire vivre et de le partager avec tous et toutes.
Ensemble, défendons cet outil de paix et de liberté de conscience !
Texte rédigé par Alain Canonne, Délégué Général à Solidarité Laïque
