Nous ne pouvons rester sans voix devant les vies sacrifiées de dizaines de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes dans les territoires en guerre.
L’humanité et le vivant souffrent et souffriront durant encore des décennies des ravages de la guerre et des violences dans trop de régions du monde. Les conflits et les dictatures ont des conséquences catastrophiques en termes de droit humain et provoquent des migrations désespérées.
Tout comme nous sommes solidaires, partout dans le monde, de toutes les populations victimes des massacres organisés par la folie meurtrière de régimes et de mouvances qui méprisent les droits humains et le droit humanitaire international, nous ne pouvons pas nous résoudre à ce qui se passe notamment au Proche-Orient.
La population palestinienne n’a pas à payer les crimes du Hamas perpétrés sur le territoire israélien. Israël n’a pas en retour à perpétrer des crimes de guerre.
Nous soutenons toutes celles et tous ceux qui œuvrent pour une solution négociée et un retour à la paix dans ce territoire soumis à un déluge de feu voulu par Benjamin Netanyahou et sa coalition d’extrême droite.
Fidèles à nos convictions de respect de la vie humaine et de développement de l’éducation à la paix, nous sommes du côté de toutes celles et de tous ceux qui demandent, dans l’immédiat, un arrêt des combats, un retour de chacun et chacune – Israélien.ne.s et Palestinien.ne.s – dans leurs foyers et un plan de reconstruction de la bande de Gaza avec l’aide de la communauté internationale.
Des pourparlers doivent être consolidés pour aboutir à l’établissement de deux États, conformément aux décisions de l’Organisation des Nations Unies et aux accords d’Oslo de 1993.