Les violences et les régressions dans l’accès à l’éducation et aux Droits fondamentaux blessent, voire tuent, trop d’enfants et de jeunes. Et elles font peser des risques incommensurables sur la capacité des peuples à s’organiser en paix, à faire vivre la démocratie. Quel que soit notre lieu de vie, ces violences nous menacent et constituent une nouvelle dette que nous laissons aux générations à venir !
Quel adulte devient-on quand les moyens manquent pour aller à l’école, quand son école est détruite ?
Quel adulte devient-on quand l’école vous est refusée parce que vous êtes une fille ?
Quel adulte devient-on quand votre situation de handicap vous condamne ?
Que devient-on lorsque vos mères, pères, frères ou sœurs sont battus ou tués, victimes de la guerre ou du terrorisme ?
Que devient-on dans un pays privé de liberté ? Que devient-on dans un pays où s’éteint la promesse d’un avenir qui s’améliore de génération en génération ?
Les enfants doivent être préservés des violences, des inégalités et de l’exclusion, sous peine de laisser un champ de mines qui exploseront dans quelques années. Des mines de désespoir, de haine, de vengeance, d’égoïsme, de peurs.
Nous ne pouvons ignorer que ce qui se passe aujourd’hui à Gaza, en Israël, en Haïti, en Afghanistan, en Ukraine, au Liban et ailleurs, aura des conséquences sur plusieurs générations, partout dans le monde.