Sur la question de l’accès à l’éducation des réfugiés, particulièrement des enfants et des jeunes, une réunion est prévue le jeudi 18 février avec Monsieur l’Inspecteur d’Académie et Monsieur le Sous-Préfet. L’ELCD, située dans le camp sud, est une école provisoire, voulue par les migrants eux-mêmes, soutenue par un réseau de bénévoles et par des associations telles que Solidarité Laïque. Depuis août 2015, elle a permis à des centaines d’enfants et de jeunes comme à des adultes d’avoir un accès à différentes formes de socialisation et d’éducation, à des soins et à une convivialité rare dans un environnement aussi hostile.
Nous entendons maintenir la pression pour que le camp et l’école ne soit pas détruits, le temps d’imaginer collectivement des solutions sans doute à portée de mains – et sans en ignorer les difficultés – si le dialogue est fondé sur le respect mutuel des différentes parties. Tel est en tout cas à la fois le métier et l’éthique de Solidarité Laïque, ONG qui agit au service du droit à l’éducation et de la lutte contre toutes les formes d’exclusion.
Nous sommes prêts à dialoguer et à contribuer, avec notre expérience acquise depuis 60 ans à l’international, à la qualité de ce dialogue entre société civile et pouvoirs publics pour trouver des solutions concrètes. Reste à vérifier auprès des représentants de l’Etat et des collectivités territoriales s’ils partagent ce souhait.
Roland Biache, délégué général de Solidarité Laïque