26 projets dans 10 pays pourraient être financés grâce à l’opération Pas d’Education, Pas d’Avenir !
Burkina Faso, Sénégal, Guinée, Bénin.. autant de pays où des élèves, des jeunes et des adultes pourraient bénéficier d’améliorer des conditions de scolarisation ou de formation.
Burkina Faso : construction d’un atelier de couture à Gorom-Gorom
Pour favoriser l’indépendance des femmes dans la zone sensible de Gorom Gorom, l’association EPSA Burkina souhaiterait construire et aménager un atelier de couture. Ce projet permettrait en premier lieu d’offrir un espace de formation aux jeunes mais également de servir de support de sensibilisation à l’éducation à l’hygiène. En effet, l’atelier de couture servirait à fabriquer des serviettes hygiéniques lavables. Ces femmes pourraient ainsi mettre en place des actions de sensibilisation dans les villages alentours.
Faute de ressources suffisantes, les enfants à l’école primaire lisent peu. Il s’agit pourtant d’un volet essentiel à l’apprentissage au primaire et à l’éducation au niveau secondaire.
Pour encourager les élèves à lire, l’Association Sénégalaise de l’Ecole Moderne (ASEM) souhaite enrichir la bibliothèque de l’école Célestin Freinet, pour que celle-ci devienne un véritable Centre de Ressources et de formation pour les enseignants de la région. Le projet veut doter 15 classes supplémentaires de coins lecture dans les écoles environnantes: par ces coins lecture, les élèves disposeraient de plus de ressources pédagogiques et auraient aisément accès à la lecture.
Guinée : pour une école de la deuxième chance à Kindia
Comme dans de nombreux pays dans le monde, la Guinée souffre d’un phénomène de déscolarisation des enfants, qui doivent souvent travailler très tôt pour subvenir aux besoins de la famille.
A Kindia, à 135 km de la capitale Conakry, la réinsertion de ces enfants déscolarisés trop tôt est devenue primordiale: le besoin de scolarisation et de formation de ces jeunes est devenu fondamental.
L’association Kania Mod’action a pour projet le développement d’un centre multi-activités, qui propose à la fois scolarisation et formations aux jeunes. En effet, le projet permettrait d’ouvrir un centre de formation, qui offrirait dans un premier temps des formations dans les métiers de la couture. Cela réduirait à terme le nombre de jeunes illettrées par un accompagnement scolaire au sein de la formation, mais valoriserait également l’artisanat et le savoir-faire local.
Burkina Faso : pour une nouvelle salle informatique au lycée de Gorom-Gorom
Le Burkina Faso est un pays d’Afrique de l’Ouest qui fait partie des dix pays les moins développés du monde : le taux d’analphabétisme y est fortement élevé, particulièrement chez les femmes. Bien que l’éducation soit obligatoire de 6 à 13 ans, les centres de formation aux études supérieures restent encore peu nombreux ou peu accessibles.
Ancré dans un plan sur trois ans, ce projet porté par l’Association ADEB a pour objectif la création d’une salle informatique au sein du lycée de Gorom-Gorom. Avec l’acquisition du courant électrique dans le lycée en janvier 2017, cette salle informatique permettrait aux élèves du lycée de s’initier au traitement de textes et de tableurs, ainsi qu’à la navigation sur Internet et la gestion des emails.
Sénégal : pour une nouvelle salle de classe dans le village de N’diao
Dans le village de N’diao, à l’ouest du pays, les enfants reçoivent une éducation dans une école de brousse, qui doit être réhabilitée pour garantir de meilleures conditions d’enseignement.
L’objectif de ce projet porté par l’Association Ensemble pour l’école de N’diao est de construire une troisième salle de classe en dur : en effet, celle-ci est actuellement en paille, elle n’est donc pas insonorisée et peu propice à l’enseignement. Ce projet fait partie d’un plan à plus large échelle de rénovation et de réhabilitation de l’école de brousse du village de N’diao.
Bénin : pour la rénovation de l’école de Doguemey
Au Bénin, un des pays les plus pauvres du continent africain, l’absence d’infrastructures scolaires handicape fortement la scolarisation des enfants du pays: dans certaines villes, les écoles n’existent même pas.
A 80 km de Cotonou, au Bénin, l’école de Doguemey accueille chaque jour 560 élèves. Mais les infrastructures vieillissent et posent des problèmes de sécurité pour les élèves.
L’association Bénin-Découvertes a donc décidé de lancer un projet de rénovation de l’Ecole de Doguemey, dont les infrastructures vieilles de 15 ans commencent à devenir précaires.
Les objectifs de ce projet sont divers:
– reconstruction des latrines,
– réfection des toitures et des salles de classe,
– finition des intérieurs de la salle de sport.
Sénégal : pour une nouvelle clôture à l’école de Guinaw Rail
A Saint-Louis, ville sur les bords du fleuve Sénégal, l’école de Guinaw Rail accueille chaque jour 366 élèves avec 9 enseignants pour les encadrer. Dans cette école, l’urgence concerne les conditions de sécurité des élèves: le passage fréquent de charrettes et de voitures dans la cour de l’école cause de trop nombreux accidents.
Le projet de sécurisation de l’école de Guinaw Rail porté par la Ligue de l’Enseignement des Vosges serait de faire construire une clôture autour de la cour de l’école. Cette clôture délimiterait le périmètre de sécurité pour les élèves.
La construction de cette clôture permettrait tout d’abord de garantir la sécurité des élèves de l’école, mais également celle du corps enseignant