Exactement 279 lycéennes de la ville de Chibok, au Nigéria, avaient été enlevées par le groupuscule terroriste Boko Haram en Avril 2014. Depuis une cinquantaine de ces jeunes filles ont été libérées. Un geste, cependant, dérisoire, compte tenu des menaces qu’avait proféré à leur encontre Abubakar Shekau (considéré comme le leader de l’organisation Boko Haram). Un bien triste personnage qui avait annoncé , en parlant des lycéennes enlevées, les réduire à l’état d’esclavage, les vendre ou « au mieux » les marier de force.
Ne les oublions pas !
Il reste encore plus de 200 jeunes filles, âgées de 12 à 17 ans, dont nous ignorons le sort et les conditions de vie de puis le 15 avril 2014. Les larmes des mères et l’intervention de leaders politiques internationaux avaient conduit à une forte mobilisation de l’opinion publique. Depuis, beaucoup d’événements ont noyé cette formidable mobilisation qui avait eu lieu sous l’égide du slogan « #Bring Back Our Girls » (rendez-nous nos filles), qui avait rencontré une incroyable mobilisation sur les réseaux sociaux. De la première dame des Etats Unis à de nombreuses célébrités françaises, l’émoi qu’avait suscité ce kidnapping était porteur de sens et d’espoir ! Espérons maintenant qu’il ne s’agissait pas d’un feu de paille.