En 2017, nous avons été actifs, nous nous sommes rassemblés autour de sujets d’urgence et d’importance.
Pour l’urgence, on peut citer notre action à la suite du passage de l’ouragan Irma, à la rentrée dernière.
Les crises ou les phénomènes climatiques se développent. Les enjeux planétaires s’imposent à nous. Les problématiques qui menacent nos environnements, ici et ailleurs dans le monde, se rejoignent, avec des déplacements de population y compris dans les pays avec lesquels nous travaillons. Nous sommes, de fait, solidaires autour de notre planète. Partout les jeunesses peinent à trouver leur place. Nos urgences nous invitent à penser le long terme. Notre mobilisation face aux crises s’inscrit dès lors dans des enjeux durables et importants.
L’important, c’est aussi les sujets de long terme, que notre plaidoyer investit. Notre parole et notre action se structure aujourd’hui autour de trois thèmes majeurs :
- Les droits de l’enfant qui nous conduisent à développer la participation des enfants et des jeunes,
- L’accès à l’éducation, qui se traduit notamment par la rentrée solidaire, de nombreuses actions de plaidoyer et l’aide que nous apportons à 600 enfants pour qu’ils puissent aller à l’école.
- La lutte contre les discriminations et le développement de la capacité à vivre ensemble, dans la paix, ces axes sont présents dans l’ensemble de nos programmes.
En 2017, nous nous sommes parlés. Il faut que nous continuions d’échanger. Parce que notre environnement change, parce que nous changeons. Et parce qu’au cœur des mouvements qui nous impactent, les tiraillements sont sévères.
Nous savons les radicalisations, les catastrophes, les drames humains qui naissent des inégalités : parmi les sujets les plus indignes le sort réservé, sur notre sol, celui de la patrie des droits de l’homme, aux réfugiés et plus particulièrement les enfants nous concerne. La plupart des organisations membres de Solidarité Laïque sont mobilisées sur ces sujets. Nous rappelons que en 1948, la déclaration universelle des droits de l’homme proclamait le droit pour toute personne de quitter un pays y compris le sien.
Plus globalement, pour les jeunes de notre pays, l’accès à une éducation de qualité est primordiale, l’insertion des jeunes est fondamentale. Les jeunes interrogent nos sociétés. Ils nous questionnent, ils se questionnent sur l’avenir qu’ils peuvent construire. Ils sont force de propositions. C’est avec eux qu’il faut construire un monde plus solidaire. C’est possible, parce de formidables capacités d’innovation existent, ici comme chez nos partenaires étrangers d’ailleurs. L’avenir s’écrira avec la multiplication des échanges, des dialogues, à l’instar de ce que nous avons impulsé entre les jeunes des deux rives de la Méditerranée.