Qu’est-ce que « Pas d’éducation, pas d’avenir » ?
Il s’agit d’une campagne annuelle en faveur du droit à l’éducation pour toutes et tous qui vise à soutenir une vingtaine de projets pour améliorer les conditions de scolarisation, et plus généralement l’accès à l’éducation sous toutes ses formes, dans les pays en voie de développement. Elle est organisée par deux associations françaises : Solidarité Laïque et la Ligue de l’Enseignement.
Pourtant, de plus en plus d’enfants sont scolarisés dans le monde, n’est-ce pas ?
Il semble être un droit acquis pour nombre d’entre nous qui ont eu la chance d’aller à l’école, mais dans de nombreux pays, des enfants n’ont pas accès au savoir, en particulier les filles.
En matière d’éducation, les inégalités se creusent et offrent un terrain de jeu aux multinationales qui souhaitent se positionner sur un secteur lucratif. Donc accès à l’éducation, oui mais pas n’importe laquelle ! Ces projets soutiennent des écoles laïques et gratuites et tendent à améliorer la qualité de l’éducation. Ils permettent aussi de développer la formation des jeunes adultes déscolarisés avec la création de centres de formation aux métiers de l’artisanat local ou des sessions de formation à l’informatique. Enfin, il s’agit de contribuer à l’éducation de toutes et tous sur des questions liées à la santé, à la sécurité routière, ou encore à la paix et au vivre-ensemble.
En parallèle, il s’agit de sensibiliser, en France, les plus jeunes et le grand public aux problématiques d’accès à l’éducation pour les enfants, les jeunes et les adultes, de mobiliser la société française et de renforcer le plaidoyer pour l’éducation pour toutes et tous.
Dans quels pays sont situés les projets que vous soutenez ?
La plupart des projets soutenus se réalisent en Afrique de l’Ouest, au Maghreb, et en Asie du Sud-Est, dans les pays où les associations de Solidarité Laïque et de la Ligue de l’enseignement agissent avec leurs partenaires présents sur place. Il s’agit très souvent de territoires sécurisés où l’on peut se rendre sans danger pour définir ensemble les besoins éducatifs et suivre l’avancement des projets.
Mais quelques projets concernent aussi des zones dites “rouges” où l’éducation est particulièrement menacée et où presqu’aucune association n’ose s’aventurer pour des raisons de sécurité. C’est le cas par exemple des projets prévus dans la ville burkinabè de Gorom-Gorom, située dans le Sahel à proximité de la frontière avec le Mali. Malgré les menaces terroristes, des actions telles que la création d’un jardin potager dans une école primaire et l’équipement d’une salle laboratoire dans un lycée pourront être réalisées grâce à la campagne. En 2017, la campagne souhaite aussi soutenir un projet au profit des enfants palestiniens du sud de la Bande de Gaza : une équipe d’animation et de suivi psychosocial sera mise en place afin de diagnostiquer et prendre en charge les enfants témoins du conflit israélo-palestinien et souffrant de ce fait de troubles psychologiques.
Comment participer ?
Concrètement, du 1er mars au 31 mars, nous ouvrons une plateforme de financement participatif pour que chacun puisse soutenir les projets de son choix : la construction ou la rénovation d’établissements scolaires (classes, logements pour les instituteurs dans des villages très isolés, latrines, terrains de sport, etc.), la réalisation d’activités pédagogiques et éducatives (création de jardins scolaires, sensibilisation à la sécurité routière, éducation à la paix, etc.), la mise en œuvre d’actions pour favoriser l’accès à l’école d’un public spécifique, etc.
En participant, chacun peut signifier son intérêt pour cette cause majeure qu’est l’éducation pour toutes et tous.
Pour soutenir un projet, rendez-vous du 1er au 31 mars sur : http://pepa.solidarite-laique.org/
Retrouvez toutes les actus, outils sur : http://www.pasdeducationpasdavenir.org/