La crise que traverse la jeunesse en Europe ne date pas d’hier mais s’est accentuée depuis quelques années. Un sentiment d’’exaspération face à la réalité politique, sociale et économique qui induit un constat inéluctable de la part de nombreux jeunes : la société est à deux vitesses avec une classe politique vieillissante loin de la réalité sociale et de nombreux jeunes qui ont le sentiment d’être laissés pour compte ou de ne pas pouvoir prendre une part active dans la construction de la société.
« Faire émerger le rayonnement de la politique jeunesse »
Proposée à l’initiative de Solidarité Laïque, du Conseil des jeunes d’Evry (CJE) et de l’ANACEJ (Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes), cette table ronde a créé le pont entre l’expérience des jeunes marocains et des jeunes français. L’objectif : identifier les leviers pour soutenir la place des jeunes en politique et leur implication au sein de leur collectivité. « Nous avons sollicité de nombreuses associations de jeunes afin de faire émerger le rayonnement de la politique jeunesse […] Nous accompagnons les jeunes à titre individuel et collectif afin de porter leurs projets au sein du conseil« , explique ainsi Farouk Alouani, adjoint au Maire d’Evry.
Au cours de ces échanges de nombreux jeunes ont pu exposer leur point de vue sur les rapports qu’entretient la jeunesse avec la politique, aux niveaux communal, régional et national. Des expériences ont ainsi été identifiées qui peuvent réconcilier les jeunes avec l’implication dans la chose politique.
L’exemple Marocain
Le Remajec, association regroupant des organisations de la société civile marocaine, et partenaire de Solidarité Laïque, était également présent pour témoigner de son action visant à favoriser l’implication des jeunes dans le développement territorial local. Le Remajec a pour stratégie de renforcer les capacités des jeunes pour une meilleure participation dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques jeunesse.