Les extrêmes en Europe, qu’ils soient religieux ou politiques, connaissent une ascension fulgurante. Ces derniers prétendent souvent que la solution se concentre dans le « repli sur soi » qui prétend assurer la sauvegarde d’une identité nationale exclusive de toute influence susceptible de pervertir une supposée « pureté originelle ». Pour d’autres, s’installe une forme de défiance face à la République et aux valeurs qu’elle promeut. Le sentiment d’être victime d’injustices (contrôles au faciès, manque de politiques publiques dans les zones rurales ou inégalités salariales femmes / hommes) alimente des frustrations qui peuvent pousser sur des chemins où règnent l’intolérance et le rejet de l’autre, allant parfois jusqu’à la violence, ou pire encore à la barbarie.
Cette situation pointe l’urgence à agir contre le racisme et les discriminations. Pour cela, développer des actions d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité est primordial. Les échanges interculturels de jeunes apparaissent comme une clé du problème. En s’appuyant sur les droits universels (liberté, égalité, laïcité, solidarité) et sur des valeurs humanistes, ils donnent à chacun, les éléments pour comprendre le monde, et bâtir une société plus juste et plus solidaire.
La dimension interculturelle permet de découvrir le contexte culturel de « l’autre », ses valeurs et les comportements qui en découlent. Cette expérience favorise la compréhension de la différence et la prise de conscience de ses idées reçues ce qui rend possible le respect et le non jugement, conditions sine qua non au vivre-ensemble !
Développer les actions d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité, donner les clés pour comprendre le monde, acquérir des compétences pour bâtir un monde plus juste et s’émanciper sont les missions sociales du collectif Solidarité Laïque.