« Pour nous, un conseil de jeunes est un espace de promotion des compétences de ses membres et un outil de pression auprès des autorités locales pour le développement territorial en faveur de la jeunesse. » Hanane Imnir, membre du Réseau Marocain de Jeunesse et de Concertation (Remajec), se félicite de la légitimité que gagnent petit à petit les conseils de jeunes auprès des pouvoirs publics marocains. Une nécessité pour que ceux-ci deviennent des interlocuteurs capables d’influencer les questions qui les concernent.
Education, emploi, formation, accès à la culture mais aussi environnement, handicap et santé représentent autant de sujets sur lesquels les jeunes se mobilisent au sein de ces structures, qu’ils considèrent comme un moyen d’expression et d’action important sur leur territoire. « Avec le programme JAD (Jeunesse Action Démocratie), l’enjeu est de développer notre influence du local vers le provincial et le régional », explique Hanane Imnir.
En priorité, les jeunes ont fait le choix d’organiser des formations avec les conseils : communication, montage de projets, approche par les droits, technique de plaidoyer… Mais de nombreuses actions concrètes sont aussi mises en place, telles que des campagnes de sensibilisation ou divers événements culturels ou professionnels. « Le secret de la réussite de notre conseil ? Il émane d’une volonté réelle des membres qui y croient et s’engagent à fond. »