Rentrée Solidaire 2023 : 17 ans après, retour à Madagascar !
L’éducation primaire accuse une faible efficacité en termes de qualité pédagogique, accentuée par de fortes disparités entre les zones rurales et urbaines.
Face au manque de personnel éducatif formé, de nombreuses écoles s’appuient sur des contractuel.le.s qui n’ont parfois reçu aucune formation.
En outre, le matériel et les infrastructures pédagogiques sont insuffisants et régulièrement détruits par les catastrophes climatiques. Malgré une volonté affichée d’ériger la gestion des risques et catastrophes ainsi que l’éducation en situation d’urgence comme priorités, l’État malgache ne développe pas de politiques éducatives suffisamment adaptées.
Le Cadre d’action Éducation 2030 préconise d’investir au moins 4 à 6 % du PIB dans l’éducation mais l’État malgache n’en investit que 3,1 %, niveau inférieur à la moyenne de l’Afrique subsaharienne (3,53 %).
Si certaines familles s’endettent pour permettre à leurs enfants d’étudier, l’offre éducative reste insuffisante en quantité et en qualité.
Alors que seulement 63 % des élèves passent effectivement du CM2 à la 6ème, avec ou sans redoublement, les collèges publics et gratuits se font rares.
Pour de nombreuses familles, la poursuite dans le secondaire est inenvisageable : l’établissement le plus proche est souvent trop éloigné ou impose des frais de scolarité trop élevés.