Mobilisée pour obtenir des Etats membres du G7 une hausse de l’aide publique à l’éducation de base, la Coalition Education, dont Solidarité Laïque est membre, note que le mot « éducation » n’est pas même cité dans le communiqué final. Pourtant, l’éducation était affichée depuis des mois comme la priorité majeure des pays membres du G7, la France en tête, pour lutter contre les inégalités.
A l’issue du sommet des chefs d’Etat du G7, force est pourtant de constater que l’éducation est l’une des grandes absentes – au même titre que la santé et l’accès aux services de base essentiels- du sommet international.
La France n’a pas montré la voie » des engagements concrets et utiles « pour soutenir l’éducation au Sahel
En ce qui concerne le Sahel, la France n’a pas montré la voie « des engagements concrets et utiles » pour soutenir l’une des régions du monde les plus frappées par les inégalités et annoncer une hausse de son aide humanitaire à l’éducation. Les déclarations faites n’ont pas été assorties d’engagements financiers de l’ensemble des Etats membres du G7.
Aujourd’hui 75 millions d’enfants dans le monde sont exclus de l’éducation car ils vivent dans des zones de crise et/ou de conflits. Et seulement 4% de l’aide bilatérale de la France à l’éducation est priorisée sur le Sahel.
L’éducation dans le monde connaît une profonde crise dont on parle trop peu dans les sommets internationaux.
Dans un monde où les inégalités s’aggravent, permettre l’accès de toutes et tous à des services publics de qualité, parmi lesquels l’éducation, pourrait être un important vecteur d’égalité.
Pour en savoir plus :
Communiqué de presse de la Coalition Education du 27 août 2019
Pour permettre aux 262 millions d’enfants déscolarisés d’accéder à une éducation de qualité, les Etats doivent se donner les moyens d’agir en mettant en place des politiques plus justes, plus équitables.