Solidarité Laïque se réjouit de cette décision mais réaffirme que ce n’est pas suffisant. Tant que des alternatives respectueuses des droits fondamentaux de tous les migrants n’auront pas été mises en œuvre, il faut préserver la partie sud du camp.
Nous demandons :
- l’annulation de l’arrêté d’expulsion pris le 19 février
- une prise en charge individuelle respectueuse des droits fondamentaux des personnes actuellement présentes à Calais comprenant la mise à disposition de professionnels (assistantes sociales, éducateurs, enseignants…) et de locaux chauffés, équipés de sanitaires et proposant des espaces de socialisation.
- La protection de tous les mineurs étrangers isolés et la mise en œuvre du droit à l’éducation pour les enfants
- Un engagement de la France pour la mise en œuvre sur son territoire et au sein de l’Union européenne pour une véritable politique d’accueil des migrants.
Contre cette mesure de destruction inhumaine et inefficace, la mobilisation citoyenne est à l’ordre du jour ! Signez la pétition et rendez-vous mardi à 9 h au camp de Calais.
Lire aussi la tribune « Calais : les bulldozers ne font pas une politique ! » sur Mediapart signée par Solidarité Laïque avec L’auberge des migrants (Calais), Emmaüs France, le Gisti, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), Réseau Education sans frontières (RESF) et le Réveil voyageur (Calais)