Dernières actualités

  • Lutte contre le harcèlement scolaire


    À l'occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l'école, découvrez notre sélection de ressources pédagogiques pour sensibiliser les élèves, les parents, les enseignant.e.s et toute la communauté éducative dans cette démarche collective.
  • Éducation attaquée au Liban


    Depuis plusieurs années, le Liban vit dans un contexte de guerre intermittente, alternant les périodes de tensions et de calme relatif. Les zones non sécurisées, étendues sur environ 15 kilomètres, subissaient déjà des bombardements quotidiens et des frappes aériennes, semant la panique parmi les habitant.e.s. Leur désarroi était considérablement aggravée par les crises économiques et socio-politiques. Mais le 23 septembre 2024, avec le début des bombardements massifs, précédés quelques jours avant par des attaques localisées, la situation a pris une dimension alarmante. “Le conflit actuel met à rude épreuve le système éducatif libanais, et de nombreux enfants risquent de prendre du retard ou d’abandonner complètement l’école. Des enfants meurent, des familles perdent leur maison et des infrastructures scolaires précieuses sont endommagées.” Yasmine Sherif, directrice exécutive d’Education Cannot Wait (fonds mondial pour l’éducation dans les situations d’urgence et les crises prolongées au sein des Nations Unies) La crise économique de 2019 avait déjà eu un lourd impact sur le système éducatif, laissant la part belle aux établissements privés, très onéreux. Par ailleurs, le gouvernement avait imposé des frais d’inscription de 50 dollars par élève, alors que la constitution garantit l’éducation gratuite et que de nombreuses familles ne peuvent supporter ce coût.  Dans le sud, les écoles situées le long de la frontière sont fermées depuis 2023. Certaines écoles ayant opté pour l’enseignement en ligne sont confrontées à la mauvaise qualité des connexions à Internet, dégradée par les interférences continues avec les avions de guerre et les frappes quotidiennes. Avec la recrudescence des tensions sécuritaires, toutes les écoles du pays ont dû fermer. La rentrée scolaire a ainsi été repoussée du 1er octobre au 4 novembre, sans savoir si tous les établissements pourront rouvrir à cette date. “La rentrée scolaire dans les écoles publiques a été reportée, car près de 60 % d’entre elles sont utilisées comme abris, ce qui met à genoux le système éducatif libanais.” Edouard Beigbeder, représentant de l’UNICEF au Liban. Sur le plan économique, les services publics étaient déjà quasiment absents avant l’aggravation de la situation. Sans eau courante potable, avec des coupures électricité incessantes, c’est la débrouille. Mais heureusement, la solidarité est aussi au rendez-vous. Des bénévoles se mobilisent et les familles qui en ont la capacité soutiennent les plus démunies. Avec notre partenaire local TWT, nous réorganisons nos actions pour répondre à l’urgence de la situation. “Tadamoun Wa Tanmia” – TWT (Solidarité et Développement) intervient principalement dans la ville de Saïda, au sud du Liban, dans une zone ciblée par les bombardements. Le Centre Hadicat As Salam (« Les Jardins de la Paix »), créé par l’association pour accueillir les enfants et les jeunes en situation de handicap a dû être fermé, le temps que la situation s’apaise. En attendant, TWT a repensé ses actions pour accompagner les enfants en situation de handicap, mais aussi leurs familles. Dans la lignée de l’appui psychosocial mené depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, TWT offre un accompagnement essentiel aux familles car le stress de la guerre renforce leur vulnérabilité. Dans ce contexte de guerre, la légitimité acquise par TWT depuis des années, son excellente connaissance des réalités et relais stratégiques locaux lui ont permis d’identifier les besoins prioritaires des familles déplacées : Depuis 2003, nous soutenons des projets mis en oeuvre par notre partenaire “Tadamoun Wa Tanmia”, ONG fondée en 1984 pendant la guerre civile au Liban, dans le cadre de nos programmes “Jeunes des 2 Rives” et de parrainage éducatif au Liban. Face aux situations de crise, poursuivons avec vigueur notre combat pour l’éducation et la solidarité ! Continuons de dénoncer l’éducide à Gaza ! Face aux violences des gangs en Haïti, protégeons l’accès à l’éducation ! Refusons l’exclusion des filles dans les écoles afghanes ! Redonnons de l’espoir et du répit aux jeunes Ukrainien.ne.s ! Défendons l’éducation, dans la solidarité, selon le principe de laïcité.
  • Éducation attaquée en Palestine


    À Gaza, l’attaque n’est plus qualifiable, elle n’est plus proportionnée, elle viole tous les droits, toutes les conventions.  En mai 2024, nous alertions déjà sur ce crime contre l’humanité, sur les violations insupportables des droits humains, en particulier des droits des enfants et du Droit à l’Éducation. Nous l’avions qualifié à dessein “d’éducide” pour prendre en compte les violences et les traumatismes psychosociaux sur les populations et l’entrave faite à l’éducation, empêchée de jouer ses rôles le plus cruciaux : la protection et la stabilisation. Mais depuis cette alerte, combien de personnes tuées et combien d’écoles bombardées ?  Alors que les hostilités et les pertes humaines terribles gagnent le Liban et la Cisjordanie, dans la bande de Gaza, la situation reste abjecte. Des écoles transformées en abris pour accueillir des familles forcées de fuir les atrocités de la guerre, ont été inlassablement bombardées cet été et en cette période de rentrée scolaire. Il y a bien longtemps qu’il n’y a plus de respect des “Lignes directrices pour la protection des écoles et des universités contre l’utilisation militaire pendant les conflits armés”, ni même des lois de la guerre, comme le Droit humanitaire international, les Conventions de Genève qui protègent les civils, les blessés et interdisent certains actes de guerre.  Face à cette immoralité et à cette inhumanité, nous appelons à un cessez-le-feu immédiat et permanent, pour protéger les innocents, les enfants, les civils, les personnels humanitaires et protéger leurs droits, avant tout leur droit à la vie. Face aux situations de crise, poursuivons avec vigueur notre combat pour l’éducation et la solidarité ! Faisons de l’éducation un rempart pour la population libanaise ! Face aux violences des gangs en Haïti, protégeons l’accès à l’éducation ! Refusons l’exclusion des filles dans les écoles afghanes ! Redonnons de l’espoir et du répit aux jeunes Ukrainien.ne.s ! Défendons l’éducation, dans la solidarité, selon le principe de laïcité.
  • Éducation attaquée en Haïti


    Le climat d’insécurité en Haïti, notamment dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, a entraîné des répercussions dramatiques sur le système éducatif. Cette situation affecte particulièrement les quartiers défavorisés et difficiles d’accès comme Cité Soleil, Croix-des-Bouquets, Delmas, Ganthier, Port-au-Prince Nord et Sud, Pétion-Ville et Tabarre. Les établissements scolaires sont devenus des cibles fréquentes des violences liées aux rivalités entre groupes armés. Les gangs exigent des rançons pour permettre le passage, rendant l’accès à l’éducation encore plus difficile. Les écoles deviennent des bases pour les groupes armés, empêchant le retour à la normale. Les enfants sont les premières victimes de cette violence omniprésente. L’absence prolongée des enfants à l’école les rend plus vulnérables à l’exploitation, aux abus et au recrutement par les groupes armés, alimentant un cercle vicieux de violence. La fermeture des écoles renforce la précarité sociale et expose de plus en plus d’enfants à un futur incertain, les éloignant de l’éducation formelle. La crise sécuritaire affecte gravement l’éducation en Haïti, mettant en péril l’avenir de milliers d’enfants. La rentrée scolaire d’octobre 2024, n’a été réalisée qu’en partie, malgré la présence de forces multinationales. Il est crucial que les acteurs concernés prennent des mesures immédiates pour restaurer un environnement sécurisé, permettant ainsi aux enfants de poursuivre leur scolarité dans la paix et la sécurité. Même s’ils sont ralentis par la situation anarchique, nos projets avancent et s’adaptent au jour le jour. C’est parce que nous ne travaillons qu’avec et au sein de communautés locales très impliquées et directement concernées par nos activités que c’est possible. Nos équipes sur place sont haïtiennes et nos programmes s’appuient sur des animateurs socio-culturels qui interviennent au plus proche des zones où ils résident. Ce recrutement local est un choix délibéré ; il permet d’offrir des débouchés à des jeunes dans leur zone isolée, d’éviter l’exode rural et de mieux identifier les personnes à soutenir. Par ailleurs, nous intervenons en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale et ses délégations départementales, ce qui renforce notre ancrage local. En attendant le retour à une situation de paix, il s’agit de redonner espoir et surtout de ne jamais abandonner, en développant une dynamique de réponse collective face à la crise sécuritaire. Face aux situations de crise, poursuivons avec vigueur notre combat pour l’éducation et la solidarité ! Faisons de l’éducation un rempart pour la population libanaise ! Continuons de dénoncer l’éducide à Gaza ! Refusons l’exclusion des filles dans les écoles afghanes ! Redonnons de l’espoir et du répit aux jeunes Ukrainien.ne.s ! Défendons l’éducation, dans la solidarité, selon le principe de laïcité.
  • Éducation attaquée en Afghanistan


    L’Histoire ne se répète pas, mais elle a tendance à bégayer, notamment en Afghanistan. En 1998, notre partenaire Negar (association afghano-française pour la défense des droits des Femmes en Afghanistan), avec le Sgen-CFDT et le FSU-SNUipp, lançait l’opération “Libérer le savoir en Afghanistan” pour soutenir et organiser des écoles clandestines de filles, au péril de la vie des enseignantes.  Déjà à l’époque, les talibans avaient fermé les écoles, avant leur chute en 2001. Depuis le retour des talibans au pouvoir en 2021, tout est à recommencer. Aujourd’hui, la répression envers la moitié de la population du pays va encore plus loin. Après l’interdiction de l’accès à l’éducation, pour toutes et à tous niveaux, le genre féminin se voit nier tout droit (même celui de parler dans l’espace public). Qu’à cela ne tienne, en lien constant avec Negar, nous restons impliqués pour que les droits des Femmes ne soit jamais oubliés. Après la Rentrée Solidaire en 2002, notre programme concerté pour l’éducation de 2002 à 2010 et avec notre savoir-faire en matière d’éducation en zone et en temps de crise, nous soutenons sans relâche les femmes afghanes. Leur combat doit être défendu, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. L’éducation est un formidable outil au service des droits humains qui doivent passer avant les intérêts politiques et financiers. Face aux situations de crise, poursuivons avec vigueur notre combat pour l’éducation et la solidarité ! Faisons de l’éducation un rempart pour la population libanaise ! Continuons de dénoncer l’éducide à Gaza ! Face aux violences des gangs en Haïti, protégeons l’accès à l’éducation ! Redonnons de l’espoir et du répit aux jeunes Ukrainien.ne.s ! Défendons l’éducation, dans la solidarité, selon le principe de laïcité.
  • Éducation attaquée en Ukraine


    À cause de la guerre, les élèves ukrainien.ne.s sont privé.e.s d’éducation depuis plus de 2 ans ! Depuis les premières attaques russes en février 2022, le peuple ukrainien est obligé de prendre les armes ou de fuir son pays. Partout dans le monde, la solidarité entre les peuples pour l’accueil de toutes et tous, victimes, réfugiés, personnes persécutées s’organise. Entre février et août 2022, plus de 10,3 millions de réfugiés d’Ukraine – principalement des femmes et 2,25 millions d’enfants – ont franchi la frontière à destination de 37 pays différents. (UNICEF) En ces temps de guerre, la priorité est évidemment d’assurer la sécurité humanitaire et la protection des civils. Mais là où la situation le permet, il faut très vite redonner à tous.tes accès à une éducation de qualité pour favoriser la stabilité psycho-sociale des victimes et prévenir toute forme d’enrôlement. Les enfants et le système éducatif souffrent trop souvent et trop longtemps des conflits armés. Avec la pandémie de COVID-19, les élèves entament déjà leur 5ème année scolaire perturbée. “Les enfants vivant dans les zones les plus touchées par le conflit vivent dans la peur et manquent souvent de besoins et de services de base, y compris l’accès à des environnements d’apprentissage de qualité.”, Yasmine Sherif, Directrice exécutive d’Education Cannot Wait, fonds mondial de l’ONU pour l’éducation dans les situations d’urgence et les crises prolongées. “La guerre a détérioré la qualité de l’accès à l’éducation, approfondi les inégalités éducatives qui existaient, affecté négativement la qualité du processus éducatif et les résultats scolaires ainsi que l’état psycho-émotionnel des enfants, des jeunes, des étudiants et des enseignants.”, Olha Chabaniuk, enseignante et membre du Syndicat des Travailleurs de l’Education et des Sciences d’Ukraine. Quand la situation le permet, les élèves sont scolarisés dans des refuges situés un peu partout dans le pays, ou en distanciel. Mais avec les alertes aériennes incessantes, jour et nuit, les coupures d’électricité fréquentes, la qualité de l’enseignement et la santé mentale des enfants sont largement impactées. En mai 2024, environ 4,6 millions d’enfants en Ukraine se heurtaient à des obstacles dans leur accès à l’éducation, dont environ 2 millions étaient directement touchés par la fermeture des écoles et des jardins d’enfants. (Ministère de l’Éducation et des Sciences) Avec nos partenaires, nous construisons des actions solidaires, en réponse aux besoins du moment. Au lendemain du déclenchement de la guerre, nous avons collectivement mis en oeuvre des initiatives solidaires, avec nos délégations départementales, nos organisations membres et nos partenaires en Moldavie, en Pologne et en France, pour apporter une aide d’urgence aux victimes. Depuis début 2024, nous soutenons des séjours de répit pour de jeunes Ukrainien.ne.s, organisés par la Fédération Générale des Pupilles de l’Enseignement Public (PEP), organisation membre de Solidarité Laïque, pour apporter un appui psycho-social aux élèves. Face à la guerre en Ukraine et à tous les autres conflits armés qui sévissent encore aujourd’hui, notre engagement pour la paix est universel. L’objet de notre Union est de venir en aide aux personnes ainsi qu’aux groupes humains victimes de catastrophes ou de conflits. En tant qu’organisation engagée dans plus de 20 pays (Afrique de l’Ouest, Maghreb, Caraïbes, Moyen-Orient…), nous condamnons tout recours à la guerre, quels que soient les agresseurs ou les agressés et quels que soient les États engagés dans les conflits. Nous n’aurons de cesse de promouvoir l’éducation, la solidarité et la paix en réponse aux souffrances des peuples des 4 coins du monde. Face aux situations de crise, poursuivons avec vigueur notre combat pour l’éducation et la solidarité ! Faisons de l’éducation un rempart pour la population libanaise ! Continuons de dénoncer l’éducide à Gaza ! Face aux violences des gangs en Haïti, protégeons l’accès à l’éducation ! Refusons l’exclusion des filles dans les écoles afghanes ! Défendons l’éducation, dans la solidarité, selon le principe de laïcité.
  • Éducation attaquée dans le monde


    Dans trop de régions du monde, l’éducation est attaquée ! Les lieux mêmes de l’éducation sont ciblés. En Afghanistan, les filles sont interdites d’école. Au Proche-Orient, les écoles sont bombardées. En Haïti, les moyens manquent pour assurer l’accès à l’éducation en toute sécurité, les enfants de certaines régions ukrainiennes ne sont pas retournés dans leurs établissements scolaires depuis plus de deux ans…
  • écriture inclusive


    Le point médian “gêne” la vue, la lecture. Il peut même la complexifier et nous en sommes conscient.e.s. Mais il permet d’inclure des femmes, des hommes, des personnes concernées par ce que l'on écrit, quelle que soit l'identité de genre.
  • Entre le créole et le français, l'alphabétisation seule ne suffit pas !


    Après les Seychelles et le Vanuatu, Haïti est l’un des trois seuls pays au monde à avoir fait du créole sa langue officielle depuis 1987, aux côtés du français. Grammaire, orthographe, syntaxe... Une langue codifiée est une langue qui peut être enseignée. Mais il ne suffit pas d’apprendre aux élèves à lire et à compter dans les deux langues, il s’agit de les intégrer pleinement à leur cursus scolaire.
  • "Répondre à l'urgence sociale, environnementale et démocratique"


    Nous, organisations syndicales et associatives, avons dénoncé sans relâche le danger mortel que représenterait pour la démocratie un gouvernement rassemblement national (RN). Nous nous sommes organisées, nous nous sommes mobilisées et avons contribué aux côtés d’une majorité d’électrices et électeurs à faire barrage à l’extrême droite. Mais ce sursaut républicain sera seulement un sursis s’il ne s’inscrit pas dans le long terme et ne répond pas au besoin profond de justice sociale.
  • Comment apprendre quand la langue de l'école n'est pas celle de la maison ?


    En 2024, parmi les plus de 7 000 langues recensées à travers le monde, 3 000 pourraient disparaître d’ici la fin du siècle ! Pour lutter contre ce risque d’appauvrissement culturel et pour garantir une éducation de qualité et inclusive, nous militons pour l’intégration des langues maternelles des apprenant.e.s dans les systèmes éducatifs.

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