
Derrière ces chiffres, ce sont des centaines de projets menés par des associations de solidarité comme nous, en coopération avec les sociétés civiles de pays partenaires, qui accompagnent des millions de femmes, de jeunes et d’enfants vivant dans des conditions précaires, n’ayant pas accès aux services sociaux de base (santé, éducation, eau…) et dont les droits dans certaines zones du monde sont bafoués !
Ce recul mondial de la solidarité s’inscrit dans un contexte où les mouvements opposés aux droits progressent, où le dérèglement climatique s’intensifie, où la crise de la dette nous frappe durement, où les tensions géopolitiques se multiplient. Il s’agit d’un danger grave et imminent pour les populations vulnérables et pour l’existence même de tous les acteurs.trices de la solidarité (ONG, associations, collectivités, chercheurs, syndicats, etc.).

Géographiquement, la solidarité ne se divise pas.
Agir en coopération et en réciprocité nous engage envers la planète et pour les générations actuelles et futures.
En tant qu’Union d’organisations de la société civile, créatrice de solidarités en France et dans le monde, nous construisons nos actions autour d’un objectif de justice sociale qui implique que chaque individu puisse jouir des mêmes droits, sans discrimination.
En tant que contributeurs.trices de l’intérêt général, nous considérons que les moyens de l’État doivent aussi soutenir nos missions sociales.
En face, la solidarité internationale est combattue par celles et ceux qui prônent un repli tout autant absurde qu’irresponsable.

Politiquement, la solidarité ne se divise pas.
Nous œuvrons pour un monde où il n’y a pas à choisir entre la lutte contre l’extrême pauvreté et le changement climatique, entre les droits des femmes et le droit à l’éducation de qualité ou à un emploi décent.
Parce que tout est lié.
Nos modèles de solidarité sont rudement attaqués. En affectant nos moyens, les décideurs politiques interrogent aussi nos modes d’intervention, nous obligeant à toujours plus de contrôle, de gestion, dénaturant nos missions sociales, touchant à notre raison d’être.
Mais nous ne renoncerons pas !


Notre réponse aux baisse successives de l’aide publique au développement, nos projets citoyens et solidaires dans le monde, nos actions pour l’employabilité des jeunes…
Découvrez nos actualités dans notre Lettre “Non au repli sur soi ! La solidarité ne se divise pas !”

« Cette tendance de fond qui consiste à faire des économies sur tout ce qui fait le lien social nous révolte ! »
Nous sommes inquiet.e.s et concerné.e.s par les coupes budgétaires qui touchent particulièrement la solidarité internationale, l’éducation populaire, l’action sociale, la recherche, la culture…
La dette ne date pas d’aujourd’hui et ce n’est pas aux organisations de la société civile de la payer. Attaquer nos modèles associatifs, coopératifs, créateurs de richesses humaines, c’est attaquer les libertés et la démocratie. Ces baisses de subventions aux secteurs les plus essentiels à la cohésion sociale et à une transition durable aggraveront inévitablement les inégalités.
Ces temps austères économiquement sont tristement orientés politiquement vers le repli sur soi, l’individualisme, la peur de l’autre et la défense, plus que vers les moyens de la concorde et de la paix.
Dans ce contexte, la générosité publique est la plus belle et véritable expression de la fraternité. Votre fidélité et votre engagement en tant que donateur.trice, militant.e ou bénévole, sont des leviers forts de notre pérennité et de notre indépendance. Sans votre soutien, nous n’aurions pas les moyens structurels de porter des actions durables
Il y a dans vos dons, en plus d’un soutien financier à nos actions, une part d’humanité, une part de vous.

